You are currently viewing Comprendre sa propre Pyramide des besoins
  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:L'esprit
  • Commentaires de la publication :0 commentaire

Où que vous viviez, quelles que soient vos sources d’informations, vous le savez, le développement personnel est en plein boom !

Il peut prendre des tas de formes différentes mais une chose est sûre, que ce soit la méditation, la pensée positive, la PNL, l’hypnose ou je ne sais quelle autre pratique, les gens qui les utilisent sont en quête de bien-être.

Cependant, avant d’entamer ce type de travail sur soi, il est bon de prendre un peu de recul et d’analyser dans quelle direction orienter ses efforts. Dans cet article nous allons essayer d’aboutir à un diagnostic personnalisé de votre situation.

1) Rappel de ce qu’est la Pyramide de Maslow

Les besoins sont essentiels à l’homme, ils traduisent des nécessités et sont en nombres limités. Soit ! Mais pour les satisfaire nous allons tous rechercher à combler des désirs différents. Un besoin d’estime pourra être satisfait par le fait de ne porter que des vêtements de marques pour certains et par le fait de réussir sur le plan professionnel pour d’autres.

Maslow a théorisé le fait que nos besoins s’ordonneraient par importance et il schématisa même cela sous la forme d’une pyramide à 5 étages :

  • À la base, les besoins les plus essentiels, ceux physiologiques tels que manger, boire, respirer, se reproduire… C’est la partie la plus primitive de l’homme.
  • Ensuite viennent, selon Maslow, les besoins de sécurité, c’est-à-dire le fait de vivre sans crainte, dans un état d’esprit stable et peu anxiogène.
  • Le troisième étage de la pyramide est constitué des besoins dits d’appartenance, renvoyant aux désirs d’affection, d’amour.
  • Le quatrième palier regroupe, selon le modèle, les besoins d’estime de soi, renvoyant à la considération du regard des autres.
  • Et enfin tout en haut de la pyramide, on trouve les besoins d’accomplissement de soi.

Cette théorie a cependant était critiquée sur plusieurs points :

  • Tout d’abord sur l’aspect statistique, puisque l’échantillon de personnes sur lequel le psychologue avait basé son entière théorie, n’était constitué quasiment que d’hommes blancs d’un niveau social élevé… Il n’était donc pas représentatif de la population !
  • Ensuite le manque de données : pour vérifier la théorie, les spécialistes n’ont pu s’appuyer sur beaucoup de données.
  • Enfin, et c’est la critique qui nous intéresse le plus dans cet article, la pondération de l’importance des besoins en fonction des individus. Nous n’aurions pas tous forcément la même pyramide théorique !

2) Mieux se cerner avec le MBTI

Après avoir abordé la théorisation des besoins de l’être humain et avoir cependant compris qu’il n’existe pas qu’une seule Pyramide de Maslow, mais autant que d’individus, nous allons tenter de mieux nous comprendre.

Pour cela, je vais vous présenter, si vous ne connaissez pas, l’incroyable modèle MBTI. Il s’agit d’un modèle psychologique, basé sur les travaux de Carl Jung (disciple de Sigmund Freud), qui part des préférences de chaque personne sur 4 plans.

La préférence pour trouver son énergie : certains rechargent leurs batteries quand ils sont seuls et d’autres ont besoin d’interactions sociales. Généralement, on reconnaît assez facilement sa prédilection sur ce plan car lorsque l’on n’est pas dans son élément on s’épuise à la vitesse grand « V ».

En second, la préférence que l’on a pour récolter les informations au quotidien, dans sa vie de tous les jours. Certains privilégient l’utilisation de leurs 5 sens quand d’autres vont d’abord actionner leur sixième sens, l’intuition.

Le troisième axe de préférence déterminé par les psychologues du MBTI, est basé sur le choix privilégié que l’on fait lorsque l’on doit prendre une décision (après avoir recueilli l’information). Pour certaines personnes, c’est le cœur qui prime, c’est-à-dire que leur affect prendra le dessus sur leur raison. Et donc, logiquement pour d’autres, ce même affect passera systématiquement après des critères logiques, c’est leur tête qui a le dessus.

Enfin, le dernier axe de préférence du modèle repose sur le style de vie, et la relation au temps, opposant ceux qui vivent dans le futur, les projets, le monde des possibles et ceux qui au contraire sont très ancrés dans le présent (voire le passé).

Bien entendu Carl Jung explique bien que ce ne sont que des préférences et que personne n’est tout l’un ou tout l’autre, mais la combinaison des 4 préférences neurologiques, aboutit à 16 profils bien distincts et aux descriptions troublantes de précision (vous pouvez faire un test sur mon blog d’ailleurs).

Au cours du XXème siècle, David Keirsey, un psychologue américain, avait aboutit à 4 grandes familles, appelées « tempéraments », qu’il classifiait en 4 regroupements de 4 profils, selon des similitudes d’une grande pertinence :

  • Les idéalistes
  • Les rationnels
  • Les gardiens des traditions
  • Et les artisans de projets

Quand on arrive à déterminer son profil on est forcément choqué, stupéfait et même bouleversé par tout ce que l’on peut lire sur soi !

On comprend à ce moment-là que nous avons tous un câblage neurologique propre qui nous prédispose à certains comportements, à certaines réactions et à certains besoins.

3) Construire sa propre pyramide des besoins pour mieux se comprendre

L’immense intérêt d’essayer de mélanger les théories de Maslow et du MBTI, est tout simplement d’aboutir à « dessiner » sa propre pyramide des besoins.

Ainsi il est évident que les individus appartenant aux 4 profils MBTI du groupe des « Idéalistes » (les romanciers, les artistes par exemple), accorderont naturellement une importance plus grande que la plupart des individus au besoin d’Appartenance (lié à l’amour, aux émotions et aux sentiments). Pour cela ils pourront tenter de le combler consciemment donc plus efficacement (c’est l’intérêt du « diagnostic » MBTI) avec la recherche active d’une vie associative, par l’exercice d’un art manuel ou pas…

Pour une personne de la famille des « Artisans de projets », les 2 besoins qui auront naturellement une importance sur-dimensionnée, seront le besoin d’estime et celui d’accomplissement. Certes tout en haut de la pyramide (donc moins importants), ces besoins représentent l’essence même de sa raison d’avancer. Elle devra impérativement se trouver consciemment des défis à relever et des projets à mener.

Si l’individu se retrouve plus à appartenir au « tempérament » des « gardiens des traditions », il accordera naturellement une plus grande importance à deux autres besoins situés à la base de la pyramide : ceux physiologiques et ceux de sécurité. Pour lui ce sont les fondements d’une vie heureuse : avoir le minimum vital compte plus que tout ! Le sachant, il acceptera de se « priver » de certains petits plaisirs (vacances, cinéma, shopping…) plus facilement !

Enfin le groupe des « rationnels » me semble le plus équilibré vis-à-vis de la théorie de Maslow. Je ne vois pas un « besoin » sur-dimensionné dans leur personnalité.

Conclusion

À travers cet article nous avons tenté de croiser deux théories sur la psychologie humaine, pour aboutir à une théorisation sur-mesure pour chaque individu et donc un programme de développement personnalisé. Finalement, expliquer et comprendre notre fonctionnement restent les meilleurs moyens d’en prendre conscience et, par conséquent, de jouer avec… pour notre bien-être !

https://developpersaconfiance.com

Auteur : Nicolas

« Je m’appelle Nicolas, j’ai 42 ans, je travaille dans une grande société de confiseries au chocolat et je suis passionné par… La liberté ! Mon rêve serait de voyager en permanence, de partir à la découverte du monde entier. J’ai pu goutter du bout des lèvres la saveur d’une année sabbatique passée avec mon sac à dos à sillonner les routes d’Amérique du Sud, et je n’ai qu’une hâte… recommencer ! »

developpersaconfiance.com

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.